Vendredi 29 mars 2024
Biodiversité, agriculture, environnement, écologie, éco-pâturage, élevage… Tour d’horizon des faits marquants en mars 2024.
- Dans le cadre du Salon International de l’Agriculture qui s’est clôturé le 3 mars dernier, les différentes races caprines locales et la Fédération Française d’écopâturage® et d’écopastoralisme® ont été présentées au public. Une présentation à retrouver en replay sur Youtube.
- Dans un article publié le 20 mars, Réussir explique les raisons pour lesquelles le Brexit représente une menace pour le pastoralisme en Angleterre : « une réduction d’accès aux parcours et de forte réduction des subventions ».
- Selon la première « note agri-climatique et prairies » de l’Institut de l’élevage diffusée le 18 mars 2024, « l’hiver 2023-2024 a été particulièrement doux et pluvieux : il se place à la 3ème place des hivers les plus doux ». Cette météo exceptionnelle a entraîné une croissance précoce de l’herbe.
- Depuis le 18 mars, une nette amélioration de la situation sanitaire dans les élevages concernant la propagation de l’influenza aviaire a été observée. En conséquence, le ministère de l’Agriculture a décidé de réduire le niveau de risque de « élevé » à « modéré ».Le virus circule moins et la campagne de vaccination remporte un franc succès. Au 16 mars, dix foyers ont été recensés, contre 315 à la même période l’an dernier.
- Dans un communiqué diffusé le 15 mars, le ministère de l’Agriculture s’est dit satisfait des propositions de la Commission européenne pour répondre à la crise agricole actuelle dans les pays de l’Union européenne.
- Depuis le 21 mars et jusqu’au 2 juin, les inscriptions au 12e Concours « Jardiner Autrement en faveur du climat et de la biodiversité » sont ouvertes. Le règlement est à consulter sur le site de Jardiner Autrement. À l’initiative de la Société Nationale d’Horticulture de France, soutenue par l’Office français de la biodiversité et à destination des jardiniers amateurs, le concours récompense les « démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au Jardin ».
- France bleu dresse le portrait de Nadège Grisard, une viticultrice savoyarde qui pratique l’éco-pâturage avec son troupeau, pour le vignoble familiale et les viticulteurs voisins.
- Selon La Presse d’Armor, une expérimentation d’éco-pâturage va être mise en œuvre dans les espaces publics d’un quartier à Paimpol (Côtes-d’Armor).
- Le 22 mars, le projet ENVEZH a été lancé. Initié par le CNRS et le Syndicat mixte du grand bassin de l’Ouest et financé par le dispositif France 2030, il vise à « réduire l’usage des produits phytosanitaires de synthèse, néfastes pour l’environnement et la santé humaine, dans un territoire dit pleinement rural ». En s’appuyant sur les acteurs des filières agroalimentaires, le projet va tenter de démontrer que les difficultés pour se passer de l’utilisation de ces produits peuvent être palliées.
- Responsable de maladies respiratoires chez les bovins, la bactérie Mycoplasma bovis circulerait à travers deux lignées différentes, et non une seule, en France, selon les conclusions d’une étude menée par des scientifiques du laboratoire de l’Anses de Lyon et de VetAgro Sup, précise l’Anses dans un communiqué paru le 11 mars.
- Dans une étude intitulée « Les prédateurs contrôlent les ravageurs et augmentent le rendement dans tous les types de cultures et les climats : une méta-analyse » parue le 6 mars dans Biological Sciences, les chercheurs brésiliens et américains démontrent l’efficacité du « biocontrôle » contre les nuisibles dans l’agriculture. L’étude présente les prédateurs naturels comme une alternative dans l’agriculture.
- L’étude britannique « Les bourdons apprennent socialement un comportement trop complexe pour innover seuls » publiée dans Nature le 6 mars démontre que ces pollinisateurs ont la capacité de se transmettre leurs compétences entre eux, en observant et reproduisant les actions des congénères.
Adrien Ribera, journaliste pour Vitagreen